Le GAP (le faussé)

Le GAP est un espace de temps, le plus souvent entre deux séances, dans lequel aucun échange n’a eu lieu sur une fourchette de cours.

Si le titre clôture à 25€, et ouvre le lendemain matin à 30€ pour rester stable tout au long de la journée, on peut observer un gap, car il n’y a pas eu d’échange de titres entre 25 et 30€, cela peut s’expliquer par une bonne nouvelle, ou une mauvaise nouvelle concernant le titre, qui amènerait dès l’ouverture un gain ou une perte d’intérêt traduite dans les cours.

Le graphique ci-dessus représente un gap. En effet, le range du jour n’englobe pas le range (plus haut et plus bas) de la veille. Il existe deux types de Gap selon la tendance : le gap haussier et le gap baissier.
La formation d’un gap peut résulter de l’annonce d’un événement majeur concernant le titre ou d’un marché peu liquide.

Les différents types de gap :

Le gap « commun » est le fruit d’un évènement mineur affectant très peu le titre. La tendance n’en est pas lourdement affectée. Dans la plus part des cas, ce type de gap est rapidement comblé ; les cours futurs englobent à nouveau le ga

le gap « de rupture » marque un changement nettement plus marqué dans la tendance du titre. Il peut même arriver qu’on assiste à un changement complet de tendance. Afin de s’assurer de sa validité, ce type de gap doit être accompagné de divers indices.
Rarement comblé, il sert alors de résistance ou de support souvent très solides. En revanche, s’il est rapidement comblé, ce scénario ne se réalisera pas et le gap est invalidé.

Le gap de « continuation » permet de fixer des objectifs. Pour être valide, il doit être accompagné de forts volumes, soulignant ainsi l’aspect encore plus puissant de la tendance. Ici aussi il devient support ou résistance. S’il est comblé, la tendance entière est invalidée.

Le gap « terminal » marque la fin d’une tendance. Il Correspond aux plus hauts de la tendance. Il est donc soit rapidement comblé, ou suivit d’un deuxième gap dans les jours qui suivent.