USA et UE
Publié : 22 août 2010, 16:45
USA et UE
Les statistiques officielles publiées mardi dernier, illustrant les effets du ralentissement économique, et celle de la montée du chômage (plus haut niveau depuis 2005), induisent des inquiétudes.
422.061 procédures de faillite ont été actées durant le trimestre avril-juin, soit 9% de plus qu’au cours des trois mois précédents et 11% de plus que sur la période correspondante de l’an dernier.
Sur l’année à fin juin, ce chiffre atteint 1,57 million, soit une hausse de 20% par rapport aux douze mois précédents.
Les faillites personnelles ont augmenté de 21%, à 1,51 million en un an, et les faillites d’entreprises de 9%, à 59.608.
« Nous savons que les causes des faillites sont principalement la perte d’un emploi et la santé, avec en plus la crise des saisies immobilières », a commenté Deborah Thorne, professeur associé de sociologie à l’université de l’Ohio.
« Tant que nous ne serons pas remis sur pieds, que nous n’assurerons pas des emplois décemment payés et que nous ne ferons pas quelque chose contre la crise immobilière, les faillites continueront d’augmenter. »
http://www.bea.gov/
http://www.nber.org/cycles/general_stat ... l#navDiv=1
La middle class us est ruinée. Cette situation pourrait se produire en Espagne et d’autres pays européens : les mêmes causes produisant les mêmes effets. Et pour cause, dans ces pays, comme aux USA, on a abusé du crédit immobilier pour favoriser l’achat de biens mais aussi pour financer de la consommation. Certains propriétaires attirés par un besoin compulsif de consommation ont mis en garantie leurs biens (immobiliers etc.) pour obtenir du crédit. A l’occasion du montage ces dossiers de crédit les biens donnés en garantie ont souvent été surévalués.
En pourcentage la valeur totale estimée du patrimoine immobilier (actif) des citoyens américains diminué de leur dette (passif) a connu une chute vertigineuse dès le début 2007.
Ajoutons à cette observation que la valeur globale des logements us est descendue de plus ou moins 24 kiloMilliards de dollars à 17 KiloMilliards de dollars. Durant la même période, la somme des hypothèques dues par les « propriétaires » a totalisé un montant approximatif de 11 KiloMilliards de dollars. Calculez l’écart : cela fait à peu près 1/3 des gens qui n’ont pas, potentiellement, de difficulté.
La middle class us est le moteur de l’économie américaine. C’est cette classe qui crée les entreprises et l’emploi. C’est cette classe qui consomme. Cette classe est raclée. (2/3 de celle-ci sont dans l’embarras.) Pour reprendre de suite le chemin de la croissance, il faudrait qu’un tiers de la population consomme, de suite, trois fois plus que par le passé.
La belle reprise annoncée, durant le premier semestre, n’aura pas lieu en 2010. Il faut d’abord vider l’endettement des ménages pour que l’économie reparte. Avant cela, point de salut. Alan Greenspan (ex Président de la FED), il y a une semaine, a pointé du doigt cette réalité sur Bloomberg.
Regardons, en Europe, comment l’Espagne va s’en sortir. On n’a pas eu de véritable crise immobilière en Europe à ce jour. Elle pourrait venir.
http://www.nahb.org/page.aspx/landing/sectionID=113
Certains éléments ci-dessus permettent d’anticiper un dollar à la baisse sur le moyen terme.
Les statistiques officielles publiées mardi dernier, illustrant les effets du ralentissement économique, et celle de la montée du chômage (plus haut niveau depuis 2005), induisent des inquiétudes.
422.061 procédures de faillite ont été actées durant le trimestre avril-juin, soit 9% de plus qu’au cours des trois mois précédents et 11% de plus que sur la période correspondante de l’an dernier.
Sur l’année à fin juin, ce chiffre atteint 1,57 million, soit une hausse de 20% par rapport aux douze mois précédents.
Les faillites personnelles ont augmenté de 21%, à 1,51 million en un an, et les faillites d’entreprises de 9%, à 59.608.
« Nous savons que les causes des faillites sont principalement la perte d’un emploi et la santé, avec en plus la crise des saisies immobilières », a commenté Deborah Thorne, professeur associé de sociologie à l’université de l’Ohio.
« Tant que nous ne serons pas remis sur pieds, que nous n’assurerons pas des emplois décemment payés et que nous ne ferons pas quelque chose contre la crise immobilière, les faillites continueront d’augmenter. »
http://www.bea.gov/
http://www.nber.org/cycles/general_stat ... l#navDiv=1
La middle class us est ruinée. Cette situation pourrait se produire en Espagne et d’autres pays européens : les mêmes causes produisant les mêmes effets. Et pour cause, dans ces pays, comme aux USA, on a abusé du crédit immobilier pour favoriser l’achat de biens mais aussi pour financer de la consommation. Certains propriétaires attirés par un besoin compulsif de consommation ont mis en garantie leurs biens (immobiliers etc.) pour obtenir du crédit. A l’occasion du montage ces dossiers de crédit les biens donnés en garantie ont souvent été surévalués.
En pourcentage la valeur totale estimée du patrimoine immobilier (actif) des citoyens américains diminué de leur dette (passif) a connu une chute vertigineuse dès le début 2007.
Ajoutons à cette observation que la valeur globale des logements us est descendue de plus ou moins 24 kiloMilliards de dollars à 17 KiloMilliards de dollars. Durant la même période, la somme des hypothèques dues par les « propriétaires » a totalisé un montant approximatif de 11 KiloMilliards de dollars. Calculez l’écart : cela fait à peu près 1/3 des gens qui n’ont pas, potentiellement, de difficulté.
La middle class us est le moteur de l’économie américaine. C’est cette classe qui crée les entreprises et l’emploi. C’est cette classe qui consomme. Cette classe est raclée. (2/3 de celle-ci sont dans l’embarras.) Pour reprendre de suite le chemin de la croissance, il faudrait qu’un tiers de la population consomme, de suite, trois fois plus que par le passé.
La belle reprise annoncée, durant le premier semestre, n’aura pas lieu en 2010. Il faut d’abord vider l’endettement des ménages pour que l’économie reparte. Avant cela, point de salut. Alan Greenspan (ex Président de la FED), il y a une semaine, a pointé du doigt cette réalité sur Bloomberg.
Regardons, en Europe, comment l’Espagne va s’en sortir. On n’a pas eu de véritable crise immobilière en Europe à ce jour. Elle pourrait venir.
http://www.nahb.org/page.aspx/landing/sectionID=113
Certains éléments ci-dessus permettent d’anticiper un dollar à la baisse sur le moyen terme.