Rally ou pas Rally ?
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Le phénomène de de rally de fin d’année est une réalité statistique sur les marchés actions. Cependant, des statistiques restent des statistiques et concrètement, si les marchés actions et les actifs à risque ont des raisons de baisser, ils baisseront même durant cette période de l’année à tendance plutôt haussière.
La semaine dernière a été particulièrement mauvaise pour les marchés actions à travers le monde. Cependant, ces niveaux bas semblent commencer à intéresser des acheteurs. A la croisée des chemins, nous allons donc tenter d’analyser la situation d’un point de vue technique et fondamental et de dresser des perspectives pour les prochains jours.
Contexte :
« La Bourse de Paris effaçait mardi matin une partie de ses pertes de la veille (+0,93%), profitant du sursaut des marchés américains même si la nervosité des investisseurs devrait persister face aux incertitudes politiques, principalement liées au Brexit.
A 09H25, l’indice CAC 40 progressait de 44,27 points à 4.786,65 points. Lundi, il avait fini en net recul (-1,47%) à 4.742,38 points, soit au plus bas depuis le 8 décembre 2016.
Plombée en début de journée par les tensions commerciales sino-américaines et les remous autour du Brexit, la Bourse de New York a été portée en fin de séance par la vigueur du secteur technologique jusqu’à terminer en hausse. Le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,14%, après avoir perdu jusqu’à 2% peu après l’ouverture, et le Nasdaq 0,74%.
« Ce retournement à la hausse est un signe d’optimisme, même si c’est à court terme », estime Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
Ce rebond devrait se présenter « davantage comme une pause dans le mouvement de ventes qu’une détermination à l’achat », prévient-il. D’autant que « le moindre soupçon de mauvaises nouvelles provoque un mouvement de ventes exagérées » sur les marchés.
Lundi, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé que le vote sur l’accord du Brexit, prévu initialement mardi, était reporté sine die en raison des profondes divisions des parlementaires britanniques qui menaçaient de le voir rejeté.
Par conséquent, tous les scénarios sont encore possibles sur le sort du projet d’accord de divorce négocié durant 17 mois par Theresa May avec les représentants de l’Union européenne, y compris celui d’un « non accord ».
« Tant que les investisseurs ne sauront pas ce qui va se passer avec le Brexit, ils vont rester extrêmement nerveux », souligne M. Lawler. D’autant plus que « les problèmes concernant le Brexit s’ajoutent aux craintes sur la croissance mondiale ».
Un sommet sera consacré au Brexit jeudi à Bruxelles, au premier jour d’un sommet européen, pour répondre aux préoccupations des Britanniques sur l’accord de divorce.
Par ailleurs, une information du ministère chinois du Commerce, selon laquelle négociateurs chinois et américains ont discuté mardi par téléphone d’un calendrier de discussions pour tenter de mettre fin à leur conflit commercial, « a contribué à calmer les craintes des investisseurs sur les marchés asiatiques », observe pour sa part David Madden, analyste chez CMC Markets. »
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